Le Pape condamne l’avortement et les politiques antinatalistes comme une attaque violente contre la paix et la dignité de la vie.
Du site Tribune chrétienne :
Le Pape a critiqué « les efforts des instances internationales pour imposer une pensée unique » dans son discours aux membres du corps diplomatique. Il a abordé des sujets importants tels que le droit à la vie, la liberté de religion, le totalitarisme idéologique et a exprimé toute sa désapprobation de la course aux armements dans le monde entier.
Le Pape François a prononcé un discours de grande ampleur lors de la présentation des vœux de nouvel an par les membres du corps diplomatique accrédités auprès du Saint-Siège. Il a insisté sur la nécessité de la paix dans un monde de plus en plus divisé et en guerre. Il a fait référence à la troisième guerre mondiale qui, selon lui, se déroule actuellement par bribes, et a rappelé les points clés de l’encyclique Pacem in terris de saint Jean XXIII, qui fête son 60ème anniversaire. Il a également exprimé sa préoccupation face à l’impasse dans les négociations sur l’accord sur le programme nucléaire iranien et a dénoncé les conséquences mortelles de la prolifération des armes.
Le Pape a également condamné l’avortement et les politiques antinatalistes comme une attaque violente contre la paix et la dignité de la vie. Il a rappelé que la paix exige avant tout de défendre la vie, un bien qui est mis en danger aujourd’hui non seulement par les conflits, la faim et les maladies, mais aussi trop souvent dans le ventre de la mère, par l’affirmation d’un « droit à l’avortement » présumé. Il a souligné la « peur » de la vie qui se traduit en de nombreux endroits par la peur de l’avenir et du futur, les difficultés à fonder une famille ou d’avoir des enfants, et qui conduit à la réalité d’un hiver démographique.
Enfin, il a voulu suivre les quatre « biens fondamentaux » de Pacem in terris : vérité, justice, solidarité et liberté. Il a rappelé que la paix exige avant tout de défendre la vie et a affirmé que « aucune paix n’est possible là où prolifèrent les instruments de mort » il a également insisté sur l’importance de la vérité dans la paix et a souligné que la paix ne peut être possible sans justice, solidarité et liberté.
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