Avortement dans la constitution : l’Assemblée vote pour !
Un appel urgent de nos amis d’Alliance Vita :
Ce 30 janvier, les députés viennent de voter solennellement à 493 voix contre 30 le projet de loi visant à inscrire la « liberté garantie » de la femme de recourir à l’IVG dans la Constitution.
Un projet injustifié et dangereux qui passe entièrement à côté de l’urgence sociale ! En France, l’avortement n’est nullement menacé. La preuve en est que le nombre d’avortements a atteint le niveau record de 234 300 en 2022.
Si l’avortement est inscrit dans la Constitution, le risque est grand de voir détricoté le cadre législatif à l’avenir. Comment peut-on croire de bonne foi qu’une fois l’IVG inscrite dans la Constitution, des libertés garanties par la loi, telle la clause de conscience spécifique des soignants, ne soient pas supprimées comme cela a été encore tenté en 2022 par la loi d’allongement des délais ? Comment garantir qu’on n’aboutira pas à des avortements sans délai ou selon le sexe du fœtus? Attention rien n’est encore joué car les sénateurs peuvent changer la donne ! Les parlementaires que nous rencontrons entendent nos arguments.
A Alliance VITA, nous avons élaboré un plan de résistance urgent face à ce projet de loi constitutionnel qui soumettrait encore plus de femmes à la fatalité de l’avortement et pour défendre le droit des soignants à l’objection de conscience.
Pour contrer ce projet, nous devons continuer à mobiliser les soignants, à éclairer l’opinion publique et à faire savoir dans les médias le « non-sens » de cette réforme.
Chaque jour depuis des dizaines d’années, nous recevons à Alliance VITA des messages de détresse qui nous peignent une toute autre réalité :
« La famille de mon compagnon lui a mis en tête que je devais absolument avorter. Par peur de le perdre j’ai accepté. À présent je regrette. Je suis seule ! (…) La perte de ce bébé résonne dans ma tête chaque jour, chaque nuit. »
Des milliers de femmes ou de couples confrontés à « des grossesses inattendues » ou menacées ont fait et font appel à nos services. Nous avons entendu bien des confidences, consolé bien des larmes. Que d’injustices ! Que de conflits ! Que de deuils ! Et dire que le sujet reste tabou et qu’on veut interdire le débat…
Pourtant, 91% des Français estiment que l’avortement « laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes » et les trois quarts aimeraient que « la société fasse davantage pour aider les femmes à éviter l’IVG » selon le baromètre IFOP que nous avons réalisé en 2020.
Dans chaque avortement se joue le destin d’une petite vie ainsi que celui d’une femme, avec tant de répercussions à long terme !
Nous devons donc aussi aider davantage de femmes enceintes en difficulté à tenir face aux pressions abortives. Des signes d’espérance existent, comme celui récemment reçu :
« Je tiens à vous remercier encore de m’avoir permis de verbaliser et de trouver la force de dire ce que j’avais au fond de moi. Hier nous sommes allés au rdv en vue de l’IVG mais j’ai pu exprimer mon ressenti au médecin ainsi qu’à mon conjoint. Nous avons fait le choix de garder le bébé et j’en suis vraiment soulagée. La pression retombe, je suis très fatiguée. »
Au nom de ces personnes, des enfants dont la vie sera protégée et de leurs proches, et de toutes nos équipes mobilisées sur ce sujet crucial, merci de ce que vous pourrez faire pour nous aider à récuser l’inscription solennelle de l’avortement dans la Constitution aux côtés des « droits de l’homme » !
Nous avons besoin de vous pour faire entendre la seule voix digne de l’humanité : la voix de la vie. Merci !
Caroline Roux directrice générale adjointe d’Alliance Vita |
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