Être pro-vie, qu’est-ce que c’est ?
Être pro-vie, c’est d’abord avoir une conscience aiguë de la dignité et de la beauté de toute personne humaine. Même quand elle n’a pas encore apparence humaine, comme dans les tout premiers jours de la grossesse. Même quand elle a perdu une partie de ses capacités comme dans les derniers temps de la vie et la grande maladie. Même quand elle est différente du fait d’un handicap.
Les actions des mouvements pro-vie en France
Informer et former
Les mouvements pro vie, ou pro life, veulent informer et former sur :
– La beauté et la dignité de la vie à tous ses stades et quelles que soient les fragilités. Par exemple, le Réseau Vie a organisé une conférence de Mgr Aupetit, archevêque émérite de Paris, sur : La réalité de l’embryon, s’émerveiller de la vie en son commencement. Voir les conférences du Réseau Vie en vidéo.
– La sexualité, la beauté de l’amour humain et la maîtrise de la fécondité. Par exemple, l’Institut de Théologie du Corps enseigne la vision de saint Jean-Paul II sur l’amour conjugal et la sexualité. Différents mouvements proposent des formations à la contraception naturelle (méthodes naturelles de régulation des naissance), et les NaProTechnologies proposent une aide médicale à la procréation naturelle, pour éviter les travers de la fécondation in vitro (FIV).
– Les risques de l’avortement. Par exemple, le site internet pro-vie genethique.org propose de nombreux articles d’information, dont IVG : les risques médicaux encourus par les femmes. Le Réseau Vie propose aussi des articles informant sur les conséquences de l’avortement.
– Les enjeux liés à la légalisation de l’euthanasie du suicide assisté. Par exemple, la Fondation Lejeune propose un Manuel sur l’euthanasie, qui explique pourquoi ce n’est pas la bonne solution, en collaboration avec le site Gènéthique.
– Et sur bien d’autres sujets, comme la législation dans ces domaines, les enjeux de la GPA (« grossesse pour autrui », c’est-à-dire la pratique des mères porteuses), les dangers de la pornographie, les aides aux femmes enceintes et aux femmes ayant avorté, etc.
Soutenir face aux enjeux de la vie
Écouter
De nombreuses permanences d’écoute et lignes téléphoniques d’écoute existent, pour soutenir et informer les femmes enceintes, les femmes ayant avorté, les personnes se posant la question de l’euthanasie ou du suicide, etc.
Par exemple, l’association pro vie SOS bébé propose une ligne d’écoute et une adresse email pour les femmes enceintes et les hommes se posant la question de l’avortement, pour les femmes et les hommes touchés par le deuil périnatal, l’IVG ou l’IMG (interruption « médicale » de grossesse).
L’association SOS fin de vie propose aussi une ligne d’écoute et une adresse email pour toutes les questions liées à la fin de vie, au deuil et au suicide.
Il existe beaucoup d’autres lignes d’écoute, voir notamment celles que conseille le Réseau Vie.
Accueillir
Il existe en France un certain nombre de maisons d’accueil pour femmes enceintes en difficultés. Ces femmes, qui veulent garder leur bébé, peuvent y vivre en colocation et en bénéficiant d’un soutien matériel et humain, jusqu’à un à trois ans après la naissance du bébé, selon les maisons. Le Réseau Vie propose une carte interactive des maisons d’accueil pour femmes enceintes et nouvelles mamans en France. Malheureusement, le nombre de maisons d’accueil est bien inférieur aux besoins actuels.
Il existe aussi des associations pro life proposant des maisons d’accueil en soins palliatifs pour les personnes en fin de vie. Par exemple Le Domaine de l’Aube en région lyonnaise.
Fédérer les mouvements pro-vie
Le Réseau Vie a pour vocation d’aider les associations pro vie à s’entraider. Nous organisons deux fois par an une rencontre des associations pro life de la région Auvergne Rhône Alpes, et nous relayons les annonces des unes et des autres dans notre lettre d’information.
Soutenir les projets pro-vie
Le Réseau Vie veut soutenir ceux qui se battent pour la vie ! Si vous avez un projet pro-vie, vous pouvez nous le soumettre. Si ce projet entre dans le champ d’action du Réseau Vie, nous vous ferons bénéficier de notre réseau et nous vous aiderons à trouver les aides matérielles dont vous avez besoin.
Défendre les droits de la vie
Des militants pro-vie luttent contre les lois qui portent atteinte à la vie. Par exemple, Alliance Vita, association pro-vie française, a ouvert un bureau à Bruxelles en 2014 pour avoir une influence sur les enjeux bioéthiques européens. Les dirigeants de l’association participent à des colloques internationaux et à des auditions du Parlement européen.
Faire respecter les lois
L’association Juristes pour l’enfance intente des actions en justice pour faire respecter les lois existantes et la Convention des droits de l’enfant, pour la protection de l’enfance et de la famille. Elle œuvre notamment contre certains projets d’éducation à la sexualité non respectueux des enfants, pour la protection des enfants contre la pornographie, et pour le respect des lois française contre la GPA (« grossesse pour autrui »).
Faire de la recherche
La Fondation Jérôme Lejeune développe, coordonne et finance des travaux de recherche sur les maladies génétiques de l’intelligence, notamment la trisomie 21. Leur principe est qu’il vaut mieux chercher à soigner cette maladie qu’à éliminer dans le ventre de leur mère tous ceux qui en sont porteurs. Des découvertes sont faites régulièrement qui donnent beaucoup d’espoir de pouvoir un jour vaincre cette maladie.
Prier et jeûner
Tous les mouvements pro vie ne sont pas chrétiens. Certains sont aconfessionnels, d’autres sont musulmans, de nombreux juifs luttent aussi contre l’avortement et l’euthanasie.
Les croyants comme les incroyants sont fondés à considérer comme une profonde injustice les atteintes au droit à la vie et les incitations au suicide.
Cependant, les mouvements pro life chrétiens ont une arme que n’ont pas les mouvements aconfessionnels : la prière et le jeûne. À Lyon, le Réseau Vie organise des messes pour la vie, et soutien le Rosaire pour la vie qui a lieu tous les mois. L’association Mère de Miséricorde organise des chaînes de prière et de jeûne au pain et à l’eau, chaque fois que l’on confie à leur prière une mère qui se pose la question de l’IVG.
Proposer une démarche spirituelle suite à un avortement
Des lieux et des événements existent pour les femmes qui ont avorté, et aussi pour les pères d’enfants avortés. Ils peuvent y prier, être écoutés, accompagnés spirituellement et poser des actes de pénitence envers leur enfant mort. À Cotignac par exemple, le Belvédère pour la vie et le pèlerinage annuel pour la vie le 28 décembre en la fête des saints Innocents sont deux propositions qui permettent aux personnes concernées d’apaiser leur cœur et de retrouver une espérance au-delà du drame qu’ils ont vécus.
Conclusion
Il y a donc bien des manières d’être pro vie, ou pro life, en France aujourd’hui. Les besoins sont immenses ! Si vous souhaitez participer à ce combat en faveur de la vie, les différentes associations mentionnées dans cet article ont toutes besoin de bénévoles, parfois de salariés, et d’aide financière. Si vous souhaitez fonder votre propre association, si vous avez un projet en faveur de la vie, le Réseau Vie
est prêt à en discuter avec vous pour vous aider, d’une manière très concrète, à le réaliser.