LES ACTUALITÉS DE LA VIE EN FRANCE ET DANS LE MONDE
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Fin de vie : « L’ambiguïté sémantique est au cœur de ce projet de loi »
Du site de Famille chrétienne le 11 mars 2024 Pour l’archevêque de Tours, Mgr Vincent Jordy, chargé du suivi de la fin de vie pour l’épiscopat, le projet de loi d’Emmanuel Macron esquive sciemment les termes d’euthanasie et de suicide assisté. Il craint que cette légalisation ne blesse toute la société et particulièrement le rapport intergénérationnel en France. L’archevêque de Tours, Mgr Vincent Jordy, critique l’utilisation, par le président de la République, du terme « fraternité » pour définir son projet de loi sur la fin de vie. « Nous ne devons pas avoir la même définition du mot », estime-t-il. Emmanuel Macron définit son futur texte sur « l’aide à mourir » comme une loi de fraternité. N’est-on pas à mille lieues de la fraternité au contraire ? Le Président de la République présente les grands axes de ce projet de loi comme une loi de Fraternité. Mais nous ne devons pas avoir la…
Un bébé sauvé de l’avortement “médicamenteux”
Katelynn Perry était assise dans sa baignoire et effectuait des recherches Google sur son téléphone. Y avait-il un moyen de sauver son bébé à naître ? Elle avait pris la première pilule abortive chimique ce jour-là et avait décidé de ne pas prendre le reste. Après s’être rendu au Planning Familial, Katelynn dit qu’elle « savait que prendre cette première pilule était une erreur », ajoutant: « Je n’aurais pas dû les laisser m’influencer. » Katelynn avait déjà quatre enfants lorsqu’elle a découvert qu’elle était enceinte de son cinquième enfant, et étant donné les difficultés financières auxquelles elle et son mari étaient confrontés, elle avait décidé de rendre visite au Planning Familial pour discuter de ses options. « Quand j’essayais de poser des questions, elles étaient en quelque sorte abattues en vol. On n’a pas vraiment répondu pleinement à mes questions », a déclaré Katelynn à propos de son rendez-vous à la clinique. «Ils…
IVG dans la Constitution : un déni d’humanité
En constitutionalisant l’avortement comme une liberté garantie, sans aucun garde-fou et sans prendre en considération les situations qui pourraient être évitées, le gouvernement et les parlementaires font preuve d’une absence totale d’humanité. Comment penser que le « pays des droits de l’homme » s’honore en passant sous silence que notre humanité commence au tout début de l’existence ? Malgré l’instrumentalisation politicienne indécente de cette question douloureuse, malgré les questions persistantes autour de la clause de conscience spécifique des soignants et autour de l’avènement d’un droit opposable à l’avortement, l’Assemblée nationale et le Sénat ont fait le choix de graver l’IVG dans le marbre de la Constitution. Près de 50 ans se sont écoulés depuis la loi de dépénalisation de l’avortement en 1975, 50 ans au cours desquels toutes les dispositions prévues initialement pour accompagner et informer les femmes ont été progressivement supprimées. Au fil des années, on est passé de la possibilité de…
Les embryons sont des enfants, tranche la Cour suprême de l’Alabama
Du site canadien La Presse le 20 février 2024 : Les embryons congelés sont des personnes à part entière, a tranché la Cour suprême de l’Alabama, et leur destruction pourrait être passible de sanctions criminelles. Cette décision, la première du genre, pourrait faire jurisprudence et s’étendre à d’autres États, craignent des organisations pro-choix. Le cœur de la question sur laquelle s’est penché le plus haut tribunal de cet État du Sud américain était de savoir si une personne qui avait malencontreusement renversé et détruit des embryons congelés pouvait être tenue responsable de négligence criminelle. La Cour a conclu par l’affirmative, arguant qu’elle avait longtemps considéré que « les enfants à naître sont des ‟enfants” » et que cela était également vrai pour les embryons congelés. Ce faisant, elle accorde aux œufs fécondés la même protection qu’aux bébés en vertu de la loi sur la mort injustifiée d’un mineur. « [Cette loi] s’applique à…
Un point sur l’avortement et l’euthanasie en Europe et au Canada
Par Angelika de Poncharra, déléguée de Choisir la Vie Avant le début de la Marche pour la Vie du 21 janvier 2024 à Paris, les représentants des délégations étrangères ont été invités par Choisir la Vie et reçus par son vice-président Paul Ginoux-Defermon, Angelika de Poncharra et Agnès Foucault pour faire le point sur le non-respect de la vie humaine dans différents pays. Voici un résumé des informations échangées : Les organisateurs de la Marche pour la Vie à Paris ont annoncé au début du rassemblement la présence des délégations étrangères et les ont chaleureusement remerciées d’être venues soutenir par leur présence le combat des associations pro-vie françaises.
La France vers une Constitution contraire à la vie
Du site Vatican News le 9 février 2024, par Massimiliano Menichetti – responsable des titres Radio Vatican et Vatican News La France débat de l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution. Le Sénat sera appelé à se prononcer après que l’Assemblée nationale a voté en faveur de l’inscription du droit à l’avortement par 493 voix pour et 30 contre. «Un nouvel élan de foi, de charité et d’espoir». Il y a cinq mois à peine, en regardant dans les yeux plus de 50 000 fidèles au stade Vélodrome de Marseille, dernière étape de son 44e voyage apostolique international, le Pape s’adressait ainsi à l’Église, à la France et à toute l’Europe, les exhortant à la vie, à l’accueil, à la fraternité. À cette occasion, il a utilisé deux mots forts: «cynisme» et «résignation», fléaux qui blessent souvent nos réalités, il a invité chacun à lever les yeux vers le ciel, en faisant confiance au…
Avortement dans la constitution : l’Assemblée vote pour !
Un appel urgent de nos amis d’Alliance Vita : Ce 30 janvier, les députés viennent de voter solennellement à 493 voix contre 30 le projet de loi visant à inscrire la « liberté garantie » de la femme de recourir à l’IVG dans la Constitution. Un projet injustifié et dangereux qui passe entièrement à côté de l’urgence sociale ! En France, l’avortement n’est nullement menacé. La preuve en est que le nombre d’avortements a atteint le niveau record de 234 300 en 2022. Si l’avortement est inscrit dans la Constitution, le risque est grand de voir détricoté le cadre législatif à l’avenir. Comment peut-on croire de bonne foi qu’une fois l’IVG inscrite dans la Constitution, des libertés garanties par la loi, telle la clause de conscience spécifique des soignants, ne soient pas supprimées comme cela a été encore tenté en 2022 par la loi d’allongement des délais ? Comment garantir qu’on n’aboutira pas à…
Témoignage d’Ayala Isenberg : enceinte d’un viol à 15 ans elle garde son bébé
Du site LifeSite News : Une jeune femme qui a choisi la vie pour le bébé qu’elle a conçu à la suite d’un viol s’est prononcée contre la rhétorique pro-avortement qui utilise des situations tragiques comme la sienne pour justifier les avortements. Dans une interview sur le nouveau podcast de Students for Life of America « Parlons de la vie » animé par Christine Yeargin et Autumn Higashi, Ayala Isenberg (alors Harrison), 20 ans, a donné son témoignage sur le fait de devenir une défenseur de la vie suite à une conception par un viol. En tant que jeune adolescente et en choisissant de ne pas avorter. « Honnêtement, je trouve assez insultant d’utiliser des femmes comme moi et nos enfants comme aliment politique pour le discours [pro-avortement], et surtout pour un gain économique pour l’industrie de l’avortement », a déclaré Ayala Isenberg. «Je trouve cela insultant parce que je pense que…
La voie de la paix exige le respect de la vie
Lundi 8 janvier, le Pape reçevait en Audience les représentants de 184 pays, du Corps Diplomatique près le Saint-Siège. A cette occasion, il a parlé du respect de la vie et du gender en ces termes : « La voie de la paix exige le respect de la vie, de toute vie humaine, à partir de celle de l’enfant à naître dans le sein de la mère, qui ne peut être supprimée, ni devenir objet de marchandage. À cet égard, je trouve regrettable la pratique de la dite mère porteuse, qui lèse gravement la dignité de la femme et de l’enfant. Elle est fondée sur l’exploitation d’une situation de nécessité matérielle de la mère. Un enfant est toujours un cadeau et jamais l’objet d’un contrat. Je souhaite donc un engagement de la Communauté internationale pour interdire cette pratique au niveau universel. À chaque moment de son existence, la vie humaine doit être préservée et…
IVG dans la Constitution : parler d’une liberté est absurde
Tribune de Grégor Puppinck parue dans Valeurs Actuelles. Manifestement, le gouvernement ne sait pas ce qu’est une liberté et ce qui la distingue d’un droit. Après bien des hésitations, il propose d’ajouter à la Constitution une phrase alambiquée disant que « la loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté de la femme, qui lui est garantie, d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse ». Une telle phrase, quand on la compare à la qualité juridique de la Constitution, est symptomatique d’une forme de décadence. D’abord quant à son objet, car l’avortement n’a rien à faire dans une Constitution. Ensuite, quant à son expression, car parler de “liberté garantie” est redondant. Plus encore, c’est toute la phrase qui l’est car elle n’ajoute rien à ce qui est déjà, à savoir que la loi organise l’accès à l’IVG. La seule nouveauté consiste à inscrire dans la Constitution que l’IVG est une “liberté”. Mais là…
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