L’ONU pointe du doigt le dépistage prénatal de la trisomie 21 en France

Famille chrétienne commente un rapport de 19 pages émis par Comité pour les droits des personnes handicapées de l’ONU.

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Extraits de l’article

Evaluant la politique de la France à l’égard des personnes handicapées, le comité spécialisé de l’ONU a reproché le dépistage prénatal de la trisomie 21 basé sur des « stéréotypes négatifs » et une « dévalorisation » des personnes porteuses de handicap. Il a émis plusieurs recommandations.

C’est la première fois que le Comité pour les droits des personnes handicapées de l’ONU se penchait sur les errances de la France en matière d’accompagnement du handicap. Après un examen de plusieurs mois, l’instance a rendu le 14 septembre des conclusions relativement sévères à l’égard de la France, notamment pointée du doigt pour sa politique de « dépistage prénatal » de la « trisomie 21 et de l’autisme ». Dans son rapport de 19 pages résumées dans un compte rendu sur le site de l’ONU, le Comité a émis plusieurs recommandations et listé les manquements précis de la France à la Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées.

Changements demandés

Le Comité presse la France de mettre en place des stratégies pour « éliminer les stéréotypes négatifs qui rabaissent les personnes handicapées. » Elle regrette que « différentes formes de violence et de pratiques continuent d’avoir un impact sur l’intégrité physique et mentale des personnes handicapées en France ». Le texte évoque notamment la « stérilisation forcée » et « l’avortement forcé », certains cas de « médication forcée » et de « traitements intensifs », y compris la « thérapie par éléctrochocs », qui peuvent affecter des enfants et certaines personnes autistes. Le compte-rendu résume le problème en ces termes : « la loi définit un ‘’modèle de prise en charge médico-sociale’’ favorisant l’institutionnalisation systématique sur la base du handicap », au lieu de développer d’autres formes d’accompagnement efficaces.